Que célèbre-t-on ?
Comment impliquer l’à-venir - le long-terme - dans nos souhaits les plus profonds ?
Quel monde voulons-nous pour demain et que célèbre-t-on pour 2021 ?
Novembre 2019, petite guerre, déclarée en Chine. Février 2020, l’Italie sous les bombes. Un mois plus tard, la France rejoint la bataille. L'humanité engage une lutte pour sa survie contre un nuisible, invisible.
Masqués sans masques, barricadés, confinés et même morts. L’ennemi a triomphé, la science nous promet l’immortalité.
À peine capable de penser l’immédiat, sommes-nous équipés pour penser le long-terme ?
Dans les coulisses, notre appétence pour la croissance est de plus en plus menaçante. Marchés, concurrence, maximisation des profits, innovations… D’un côté. Destruction, asservissement, pillages, carnages, malnutrition, déforestation, pollution, migrations, dégâts matériels et humains… De l’autre.
Nous multiplions les campagnes pour la Grande Guerre. Celle qu’on observe s’amplifier à hauteur de nos ambitions.
1 million de morts ou 1 milliard de morts, pour la nature, nous ne sommes que 1000 milliards de hasards. La nature se joue des nombres. Son temps diffère de celui des hommes. Pour elle, nous n’étions qu’une halte. Pour nous, demain ne sera plus.
Plutôt que de maudire cette « crise sanitaire », ne devrait-on pas la célébrer ? Elle qui a rendu un peu de lumière à nos yeux aveugles.
La modernité ne mène plus la danse !
N’est-il pas temps de sortir de cet état de guerre que nous menons contre nous-mêmes ? Choisir une direction qui ne soit satisfaction pour quelques-uns, mais pour tous, humains, écosystèmes, animaux...
Cher.e.s ami.e.s, cher.e.s client.e.s, j'espère surtout que 2021 s’annonce l’année de la conscience et du changement.
Je vous souhaite invariablement la même chose, de façon immodérément fade et incroyablement non originale, mais néanmoins sincère : Santé, Amour et un soupçon de prospérité.